fabrication d'un robinet d'essence...

Bonjour,

C'est apparemment un problème récurrent sur nos machines, le robinet fuit... et le plus souvent, il est d'un modèle "non réparable".
J'ajoute mon bricolage de ce week-end aux autres adaptations proposées
- sachant qu'on trouve aussi des robinets à double entrée, réparables, en neuf, mais qu'ils sont tout de même assez chers

Ceci est un premier prototype, réalisé avec des moyens archaïques - n'ayant ni tour ni même perceuse à colonne, usinage et perçages sont faits à la perceuse (pas toujours très droit...), et à la lime ! - et un matériel simple :
- bouts de tige filetée en laiton (en ø 6 et 10 mm)
- deux joints toriques 3x1 (3=intérieur 1=section du tore, soit ø 5 extérieur)
- un clapet de robinetterie qui passait par là, collé pour faire le bouton d'ouverture...
- soudure à l'étain (avec mini chalumeau pour une bonne pénétration lors de l'assemblage)
... ceci pour le robinet, et pour le "pied" qui se fixe sur le carburateur :
- une collerette et un bout de tube venus de la dépouille d'un vieux robinet de chauffe-eau (brasés à l'argent)
- un joint torique de 4,2x1,9 (n°3)
- un écrou laiton, creusé (mèche de 9mm) pour faire le logement du joint.
Ce premier essai est du "vite fait sur le gaz", et ne présente pas très bien... c'est un peu un ébauche grossière, mais pour l'instant, l'ensemble est étanche à la pression d'air (j'attends que la résine soit assurément prise dans mon réservoir pour remonter et faire des tests avec l'essence !)

pièces préparées ..... une fois assemblé

La section de 10 a été d'abord percée transversalement (ø 5 et taraudage 6x100) ; puis la traverse, avec ses tétines préparées, soudée à l'étain (graisse décapante dans tout le filetage, vissé-dévissé à chaud, pour la meilleure pénétration de l'étain). l'étain a ensuite servi à combler le filetage au niveau des tétines.
Ensuite, perçage longitudinal du corps ø 5 et taraudage (6x100) des deux tiers bas; Puis perçage longitudinal ø 2,5 de la traverse avec ses tétine (en repassant le taraud dans le corps pour ébavurer à l'intersection).
Le pointeau est usiné sur une perceuse, avec des limes et un bout de lame de scie, en tâtonnant pour arriver aux bonnes longueurs : au final, lorsque le pointeau ferme en butée sur le "pied" assemblé, la partie filetée du pointeau est face aux arrivées latérales, les deux joints doivent toujours rester dans la partie non taraudée du corps. à l'ouverture, la butée en dévissant se fait à la limite du taraudage dans le corps, les orifices d'arrivée sont dégagés, les deux joints toriques... ne doivent pas sortir au bout !

Félicitations pour cette oeuvre !
A la main en plus ?!
Bravo et merci pour le mode d'emploi SystèmeD.

A quand une fabrication en nombre?
Lagronome.

bonsoir Terrey on va passer commande ceux que j ai besoin le pas de vis un peu plus gros
merci Philippe